Sandrine BELMONT est Artiste peintre et Docteure en Psychologie.

L’abstraction comme langage de l’invisible

L’art abstrait est pour elle un espace de liberté rare : un langage débarrassé des formes reconnaissables, un lieu où l’on peut ressentir sans chercher à comprendre.
Comme le disait Kandinsky, il existe ceux qui acceptent l’existence du non-matériel — et ceux qui s’y refusent.
Sa peinture s’adresse aux premiers : à ceux qui sentent avant de déchiffrer.

Elle peint ce qu’elle ressens plus que ce qu’elle voit
Elle peint des états internes, des ambiances psychiques, des respirations émotionnelles.

La psychologie comme socle silencieux

Son métier de psychologue nourrit profondément son œuvre.
Chaque jour, elle accompagne la souffrance, l’ambivalence, la résilience.
La peinture est devenue son contrepoids : un refuge de calme, un espace où elle se reconnecte à la lumière qui persiste toujours, même après les récits les plus sombres. Mais elle évoque aussi toute la complexité et l’ambivalence de notre monde intérieur.

Elle ne souhaite pas peindre la douleur : elle peint l’endroit où elle se transforme.
Elle ne peint pas un paysage : elle en garde la pulsation interne.
Elle ne peint pas une scène : elle en exprime l’écho intime.

Ce que elle offre à travers ses œuvres

Dans un monde saturé d’images et de sollicitations, elle aspire à créer des espaces de respiration.
Des lieux de pause.
Des fragments d’introspection.

Ses toiles sont une invitation.
Elles ouvrent une brèche pour que chacun puisse y déposer quelque chose de soi.

Créer est sa manière de rester du côté de la lumière, même quand l’ombre traverse le quotidien.
Si ses œuvres peuvent offrir à d’autres un moment d’apaisement, de profondeur ou de réflexion, alors sa démarche artistique prend encore plus de sens.